Il ne s’agit pas cette fois-ci, d’un arrêt de tranche planifié pour réaliser des opérations classiques de maintenance des matériels mais d’un arrêt « définitif » suite à l’abrogation de l’autorisation d’exploiter la centrale nucléaire de Fessenheim dont le titulaire est EDF.
Le gouvernement français a procédé à ce décret à la veille d’élections municipales que les médias français annoncent comme une victoire assurée de l’écologie politique. Le parti présidentiel escompte des votes dans le trouble causé par cet arrêt.
Notre pays se trouve donc amputé pour des élections, de 900 MW de puissance de production électrique et, en juin, ce sera à nouveau 900 MW qui ne seront plus fournis.
Aucune raison technique ou scientifique ne justifie, en effet, l’arrêt de ce centre nucléaire de production d’électricité qui a fait l’objet d’investissements de maintenance importants d’EDF ces dernières années pour poursuivre son exploitation dans des conditions de sûreté et de performance optimales. Le gendarme du nucléaire, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) n’a pas demandé une telle fermeture.